Libellés

à la poussière abattu acherontia atropos arbre arbre transplanté atteindre l'arrondi au devant baume bdellium bêtes des chants bouclier boucliers terre brancards bruit du monde Cabane Caillou cèdre celui qu'on paie chanter raconter chaque jour chiens revenus choses de bois choses écrites ciel tendu citadelle Coincé convocation copie cordeau dans la côte Dans la suite des jours Dans sa maison dans ta bouche De sa maison déchirure demande écritoire depuis ce jour vers 5 heures elle n'est plus dessiner destinée devant l'abri déviation dire-chose Dix donne dronte écricienne Effacement en oublier de manger endormis Enquête de lit faim faire poème Faire retour faire vite fermeture de ciel feu fissure fleur-de-cerisier Flot raison Fortune franchir Fronts génération Grand cerf habiter la trace hauteurs du ciel hier hors-sol Il ne ferait jamais noir imposte mangeoire Insister instructions j'ai vu ce jour jour jour nuit L'abri L'Hastelier la peau du visage langage sans rien Le chanter le manteau le voir les mains flanchent lieu tremblé Lits1 Lits2 Lumière dans poche Maison de lire maison des voyages manquer mesurer milieu du jour moisson moment de sa grâce monde posé Montagnes comptées mûrier Musivaine non-visitée notre cri Oeil oeil parfait oiseau échappé Où reposer pain Papier tombé Partir pas ce monde-ci Pas un son passé simple pauvreté personne Peur Pierre de meule Pierre de tête plaire platane Plumes plus aucun Plus hauts les portes Poème d'or Pommes d'or Porte de mai Portes Pour arracher Pour la forteresse pourpre prends Presque calme Propre corps puiser Pygmée quand l'homme qui qui retient rampe Reine du Sud revenir ricercar ricin ou pas ridicule rire et danse roc silencieux Saisie savoir de main secret Seulesse si le soleil signe silence soit non soit oui soleil son sortir aller sortir rentrer soupirs cris stable tables tenir bon térébinthe terre vide solitude Toile toqués tourment Tous Tracer trop tuyauteries Un film passe un mur une maison dans la montagne usure va en mer végétal vent verte chair vieux habits ville ville nuit virages Visages Vivre sans Voir Voix vouloir yeux caves

lundi 26 octobre 2020

Musivaine 3 - Renversement

    

 

    Un renversement, concaténer le vertical et l’horizon, les grains et les fibres. Des gestes. Jamais pareils les gestes, lancés du coude, aile de poulet poignet de comtesse, arcades, flèches, adductions, et chacun, devant l’obstacle, feinte, touche. Et passe de l’autre côté, au silence gélatineux, au corps hyalin où glissent les fugitifs. Une fugue. Son processus. Son terme. Une fugue toute entière en un instant vue. Non pas une musique à entendre. Mais sa scripture au cristallin, son empreinte, son encre, sa notation. Une futaie, des corps, des cônes, des ponts. Donner à voir, vitré au silence, d’un entendement du monde. Toutes fuites dedans fugue unique en vision preste et un jour ne plus avoir à fuir (mourir?) ou ne plus pouvoir fuir (mourir). Une note longue chuinterait longtemps vers rien. Ou claquerait dans l’outrance de ce rien.




Caillou