Libellés

à la poussière abattu acherontia atropos arbre arbre transplanté atteindre l'arrondi au devant baume bdellium bêtes des chants bouclier boucliers terre brancards bruit du monde Cabane Caillou cèdre celui qu'on paie chanter raconter chaque jour Cher Georges chiens revenus choses de bois choses écrites ciel tendu citadelle Coincé convocation copie cordeau dans la côte Dans la suite des jours Dans sa maison dans ta bouche De sa maison déchirure demande écritoire demande oubliée depuis ce jour vers 5 heures elle n'est plus dessiner destinée devant l'abri déviation dire-chose Dix donne dronte écricienne Effacement en oublier de manger endormis Enquête de lit faim faire poème Faire retour faire vite fermeture de ciel feu fissure fleur-de-cerisier Flot raison Fortune franchir Fronts génération Grand cerf habiter la trace hauteurs du ciel hier hors-sol Il ne ferait jamais noir imposte mangeoire Insister instructions j'ai vu ce jour jour jour nuit L'abri L'Hastelier la peau du visage langage sans rien Le chanter le manteau le voir les mains flanchent lieu tremblé Lits1 Lits2 Lumière dans poche Maison de lire maison des voyages manquer mesurer milieu du jour moisson moment de sa grâce monde posé Montagnes comptées mûrier Musivaine non-visitée notre cri Oeil oeil parfait oiseau échappé Où reposer pain Papier tombé Partir pas ce monde-ci Pas un son passé simple pauvreté personne Peur Pierre de meule Pierre de tête plaire platane Plumes plus aucun Plus hauts les portes Poème d'or Pommes d'or Porte de mai Portes Pour arracher Pour la forteresse pourpre prends Presque calme Propre corps puiser Pygmée quand l'homme qui qui retient rampe Reine du Sud revenir ricercar ricin ou pas ridicule rire et danse roc silencieux Saisie savoir de main secret Seulesse si le soleil signe silence soit non soit oui soleil son sortir aller sortir rentrer soupirs cris stable tables tenir bon térébinthe terre vide solitude Toile toqués tourment Tous Tracer trop tuyauteries Un film passe un mur une maison dans la montagne usure va en mer végétal vent verte chair vieux habits ville ville nuit virages Visages vivance Vivre sans Voir Voix vouloir yeux caves

lundi 13 octobre 2025

Réparation

 


 

Cher Georges, 

 

résurrection argumentation réparation et le pouvoir des anciens d'effacer forfaiture des voix la vôtre la mienne inaudible savoir du jeu d'émettre du jeu de dire inflexion intonation séduction grande honte mon boniment patientèle menteuse autant parlante en phrases crédules de quel tortueux roman autant taisante des mots vrais agencés comment je ne sais mais ajustés à ma folie diriez-vous hystérie vous dont tous-les-georges j'ai suppliés voyance tous-les-georges qui un par un exprimés de ma voix disante canalisée par les contraintes de l'adresse sensée entendable  décryptée si bien que traductrice en humanités de mes propres vocalismes pas plus intelligibles à l'état brut qu'une partition codée de notations qui en aurait la clé loin du conte ce qui me fatigue tant en définitive mais moins que rechercher les preuves nulle écriture nulle image nulle parole hormis celles de l'être-moi entendues tendues à votre orielle à prisme du discours romanesque purgé de chair de sexe de regard vous ai-je assez dédommagé de mes plaintes supplications à vous tous-les-georges qui écoutiez relevant les signifiées les allusions tout était bon pour ne rien avouer de la prison du grand âge où je vous tenais avec déférence et peut-être une tendresse interdisant éclat colère et leurs mains tous-les-georges me pesant aux épaules quand j'espérais l'étreinte comme faux père abusif comme vrai oncle couard comme l'amour baise par pitié une dernière fois en guise d'adieu ou future relique  allez une dernière fois comme une réparation et ce qu'il m'en coûterait comme vieil homme inventant le contraire de sa prophétie menée d'erreurs comme celui qui n'a su donner sans emporter le derme comme ceux qui pour l'argent le pouvoir la possession rendent parole donnée et s'acquittent eux-mêmes comme vous-tous-les-georges prenant ma chair mon entrejambe mes seins ma voix mes mots mes années et parfois mon cerveau on est à qui finalement je suis à qui j'ai été à qui moi qui n'y suis plus du passé je rechape de poussières les murs

dimanche 5 octobre 2025

Usure

 Cher Georges

 

 

mon foie s'use mon sang s'use mon visage s'use d'appel ou pas vivant à moi haïr l'attente cousant le cou aux épaules dures taire bouche portefaix sans quelle réponse votre affection validation et le sommeil prend où vivre étonnement coloré et reste démembré ma gauche épaule écartelée d'un avant-bras déviant dont je ne sais dresser entre quoi et quoi le son mais je veille aux coudes sans vieil homme miroir mais j'ordonne aux mains les biais des annulaires fermes des hanches d'aplomb mais je tiens nuque douceur oisillon et trace main ossue le grain de chair et j'ouvre vibratoires clavicules mais le foie s'use le sang s'use le visage s'use à d'autres que vous n'ai su dire faire l'être-moi le temps est fixé les figures dépolarisées je reposerai transept l'usée étendue du coeur


 

dimanche 28 septembre 2025

Attente

 Cher Georges, 

 

j'attendais la pluie vraie celle qui ne recule et passe l'obstacle des falaises barbelées celle qui abreuve les lichens squelettes 

j'attendais la bouillonnante chimie expansive aux terres cornues la mort des brûlures immobiles vous seriez

j'attendais autrefois les mêmes orages cellulaires ceux qui effritent les cadavres et retournent les pères

au pierrier des peines vous seriez dernier

l'eau manque pour une expansion du corps suffocant d'esprit et l'improuvé recule et ne passe l'obstacle des prévisions fanées  

j'attends quelle déception les linges sitôt humectés sitôt rigidités la hâte travailleuse vous serez dernier homme

 j'attendrai l'orage vrai celui aux mains épaisses qui malédicte du premier aimé le nom de tous les autres détournés

vous dernier homme à tête lourde lambeau à ma porte fendue

je dans ma maison vieille la pluie généreuse dévale ma bouche

 





jeudi 11 septembre 2025

Rouge

 


 

Cher Georges,  

 

tous les lundis sont tombés le premier lundi le deuxième lundi le quatrième lundi juillet est tombé puis de nouveau un lundi premier un lundi second un lundi troisième un lundi quatrième et l'été enclume est tombé trop lente hier second premier lundi du mois si erreur entre premier ou dernier mal entendu ultime descendre bout de montagne par chemin brebis pierreux ardu garrigue de part et d'autre bornes-pierres de ci de là jusqu'au pré d'herbes sèches mais nous aurions reposé aux lèvres l'escarpement la chapelle la porte en côté à cause du vent les murs enrochés le chœur scellé au cristal du vide équilibre du vide et plein escarpement gouffre vitrifié et de l'autre côté la saignée de route en corniche la bergerie troglodyte mussée en noire paroi je descends à chapelle je monte à maison elle regarde au levant plus aucun intermédiaire lui moi vous absentiez père frère compagnon vous moi lui qui a travaillé le travail lui moi la chapelle ouverte aux pies la table aux pierres les écrits les brins froissés de vent chacun tirant loquet foulant pavement chacun venu seul reparti seul serti seul une pierre une azurite déposée et loqueter face à la montagne l'air saturé mercure adossé au vide au plein remonter lentement le chemin un peu raide boursoufler la membrane cristalline et les pierres sous les pieds défaussent les sauterelles rouges ailes vous auriez dit que si vieux que mieux comme ça vous auriez dit que bien que nécessitiez de moi ailes rouge organe

 



 

dimanche 7 septembre 2025

Crédulité

 Cher Georges, 

 

                moi qui les nuits pleine peau croyance libérée d'anciennes catastrophes et revenues les nuits hachées les petits matins kaléidoscope remémoré abrupt ha oui Georges où est Georges pourquoi Georges silence oubli abandon dédain relégation effaçage vous respirez Georges ce matin 7:22 cet après-midi 15:58 vous respirez en paix en légèreté de moi délivré vous respirez avec peine une maladie un accident aussi message peu disponible en ce moment veuillez m'excuser pouvons-nous reporter bonne soirée gp or aucun message sauf celui qui malgré vous en ligne 7:22 en ligne 15:58 qui jouerait avec votre téléphone qui ne reprendrait votre liste de contacts informer avertir rassurer annoncer vous vivant et moi aussi vivante libre des 18h lundi en quinze et premiers lundis du mois mais dernière temporalité que nous n'avons pas eu le temps de vivre vous qui ne voulez vivez plus du tout moi quand savoir la forge bimensuelle de ces rendez-vous derrière la porte nécessité contrainte pénible discussion moi plus que vous certes et cependant nous riions beaucoup et je croyais que 

 


 

samedi 6 septembre 2025

Inquiétude

 Cher Georges, 

 

                j'espère que vous allez bien

 

 


lundi 1 septembre 2025

Déception


 Cher Georges

 

                vous me donneriez ce soir 17h45 par les voies habituelles les codes d'accès à usage unique de notre habituel lieu de rendez-vous de 18h comme tous les lundis en quinze depuis dix années ou bien comme convenu et bien convenu entre nous en juin dernier et qui le sait pour cette seconde décade cependant convenu et bien convenu vous moi dorénavant chaque dernier lundi du mois par cette même porte nos voix nos corps sonores vous me les donneriez ces chiffres espaces dièses que cela signifierait l'oubli de nos nouvelles modalités puisque ce jour-ci point dernier mais premier jour du mois et comment alors ne vous blesser en pointant votre déficience mémorielle et pourtant dans nos conversations lors desquelles je parle bien plus que vous mais tout de même vous dites beaucoup et précis si bien qu'aucune défaillance discursive relevée par moi sauf quelques ratés réciproques dates heures jours au hasard des empêchements et bousculades liées à nos vies terrestres distendues et ce durant dix ans et l'attente m'ayant enclose le lundi 28 juillet et déçue supposais une mal-entendue pause estivale mais derechef ce lundi 25 août  prête dès 17h30 à  rassembler l'éparpillé de mon corps vocal

                                                                                         éparpillé conditionnel interrompu rendu caduc soleil disparu heure passée journée improviste anne-lise puis enterrement d'un oiseau puis quelques courses potagères fruitières et trois bons tours d'horloge de violon si bien que 17h30 17h45 18h15 passés comme fureur de sons et plénitude me rendant à l'évidence vers 20h que votre absence resterait complète et unilatéralement décidée par vous vivant et bien vivant de ce qu'en témoignent vos dernières dates de présences en ligne nous avons tous les mêmes outils et l'heur de s'en servir ou pas vous m'auriez donné les moyens d'accès je ne sais si j'aurais alors comme prémédité fait acte d'oubli délibéré ne confirmant par aucun d'accord merci pb la réception des codes afin de signifier à moi-même les stupides attentes des lundis 28 juillet et 25 août à vous-même par réponse différée la pareille stupidité d'une telle inconsidération modale convenable ou bien si curieuse mansuétude j'aurais enjouée franchie la porte et tenté de vous relaxer par quelques suggestions d'explications jamais ne le saurai-je lors interrogeant mes cœur âme esprit de l'état de mon être à ce fait d'évidence à ce fait que de votre plein gré vous ne sauriez plus pourvoir d'aucun accès aucune porte à mes seuls pas destinée et ce pour nulle raison sensée le seul élément codé et commun à toutes les vies de ce monde le mot fin  

lundi 2 juin 2025

Demande oubliée


 j'ai oublié de demander

j'ai oublié de lui demander de demander

j'ai oublié le possible de lui demander de demander à lui

j'ai oublié de sa part

j'ai oublié le pour moi

je n'ai rien oublié du donné par monde

je n'ai pas oublié de gagner

je n'oublie pas la maison reçue gagnée

je n'oublie pas ma solitude

je n'oublie pas ma liberté

ma captivité liberté arrachée au monde 

je suis une dispersée

je suis une chacune pour moi

je n'oublie pas qui j'ai oublié

même les chassés comme fumée

il n'est plus question de fuir

il est demande rester

il n'est plus question oublier

il est demande demander

il n'est plus question perdre

il est question obtenir

il n'est plus trembler

il est réjouir

j'avais oublié le possible de demander demander

lui par lui

part de son nom

pour moi

obtiendrait pour moi

donnerait pour moi

à moi

joie reçue

joie pleine

sereine

oublieuse penser demander

 

 

jeudi 18 juillet 2024

Dormance vivance


 jeune femme dort

des flûtes et des rires

vieille femme saigne

des sables et des roches

ceux des champs

ceux des airs

épées et combats

tous dormiront

nous parlerons

le mourir

nous répondrons 

quel jour

nous toucherons

aux bords des robes

aimée et pas-aimée

nous nous redresserons

par les mains

 

lundi 6 novembre 2023

Seulesse [attente et bataille]

 

 


 

Seulesse [attente et bataille] vers son quelcune a prise qui tant se travaille qu'à desrainer sa franchise toute son entente est mise. C'est droiz qu'à mercy elle faillisse, mais l'attente a sur elle si peu de prise que son aide elle ne chaille. Qui pour seulesse m'assaille sans loyer et sans feinte prend sur lui qu'au combat j'aille. Ores de cette peine jà suis apprise. Mais je crains qu'à mon propre service guerre [et haine] il faille. Je ne quiers en nulle guise si liberté en moi n'ait bonne taille. Fol cœur léger ni volage ne peut de seulesse rien apprendre. Tel n'est pas mon cœur-rage qui sait sans mercy se tendre. Ainsi qu'elle croie et cuide me prendre, je fuse vers elle dure et sauvage. Ores me plaît sans raison rendre qu'en son avantage soient mes dommages. Negun, s'il n'est courtois et sage, ne peut de seulesse rien prétendre. Et tel en est l'usage dont nul ne sait défendre le péage qu'elle veut vendre : quel en sera le passage ? Raison il convient de se déprendre et mettre mesure en gage. Moult fois ma chute d'en-seulesse m'a d'honneur et quiétude perdue. Si bien qu'à la trame ay desperdue, mesure et raison déguerpies. De seulesse ne sais issue et que negun jamais ne me la dise. Je puis bien mourir à chaque muance de voix, mon cœur-rage n'y muera point. Ay tant de ceci l'actens que je ne doute d'être occise, et par ceux dont le cœur ne remue. Si mercy ne m'en aide ni pitié esperdue, tard sera finie la bataille que de long temps j'aurais à mains tenue.

dimanche 3 septembre 2023

Atteindre de l'écume célestre l'arrondi

 

 



 

Il faudrait toujours atteindre de l’écume céleste l’arrondi la figure circulaire primitive & mériter des proportions données mais selon qui, cercle & arrondi cause & principe de toute beauté, le suis-je, cerclée & arrondie & de toute beauté, l’êtes-vous, ni cerclées ni arrondies le sommes je-vous, quand circulaires sans aucun doute ce que sommes & je-vous redisons revenons insistons primitives &  circulaires, du nuage crevé reconstitué sans fin de par mille & mille haleines sans distinction ni sensibilité mille & mille sans importance sans différence dont je-vous ne distinguons point, avons je-vous encore des yeux des regards ou bien cécité pareille à telles mille & mille personnes aux mille & mille & mille & mille vitrées globuleuses vaporeuses, icelles vitrées globuleuses tendues marchantes vers quelques appropriations indescriptibles imprescriptibles, tendons je-vous mêmement vers perfection hélas hélas imperceptible à autrui, par quelque élan primitif devant donc atteindre exemplarité d’écume céleste vaporeuse moutonneuse circulière cycloïde pour, de l’enfance toute en cercles & arrondis & circonférences & molesses s’abstraire, ignorer tout principe de beauté & demeurer anguleuses & boiteuses que je-vous sommes, ni cubiques ni quarrées en force en grandeur, lesquelles formes seraient perfection, comme le triangle équilatéral, alors que l’arrondi le cercle formes d’élégance dont affublées je-vous ne mériterions ainsi aucune force aucune grandeur, les cherchons je-vous, assurément force plutôt que grandeur, tout se trouverait de sorte plus petit & plus faible rond & délicat est-ce vrai, est-ce bien vrai, de perfection moindre si ce n’est d’élégance selon qui, avons je-vous souci d’élégance quand parallélogrammes à angles & côtés inégaux & pyramides en guise de triangles & ovales plutôt que cercles parfaits, de là inférer que serions je-vous sujettes à prédestinations, donc, ignorer dédaigner tout sur le principe de beauté et demeurer anguleuses & boiteuses & inégales que je-vous sommes & voulons, dans le même caractère guerroyant tant grandeur que médiocrité, guerroyant le solide ferme  blanche, le rouge pâle participant du sang lys & roses, le gracieux dont je-vous-on ne voudrions les rides & le poil, & laisser le charnu le longuet le bien tourné le blanc de neige le rond & le molet, idem la flexibilité & la légèreté couchées allongées sur des lits d’écumes célestes, je-vous ne voudrions modèle aucun, je-nous voudrions que ne se mêle qui selon qui devrions plus d’élégance de moindre & faible perfection, selon qui par inférence & par souvenance de caractères d’enfants firent modèles d’uniformité & amplitude & flaccidité, de pièces naturelles petites & relevées & retroussées ce pourtant charnues & sur ce, là sans contours ni muscles & point pendantes, les extrémités toutes de petitesses sans contorsion aucune, de manière à ce que rien ne tienne de qui selon qui devrions je-vous être & faire, est-ce à dire sans robustesse ni contenance ni apparence de musculature je-vous cuisses serrées & modestes le suis-je l’êtes-vous, erreurs, mille & mille fois erreurs, aussi personne personne personne, ceci mérité selon qui, selon qui indifférence pour cause que je-vous n’imiterions point la nature conformément à qui selon qui agirait choix heureux, lors que je-vous n’imiterions aucune autre nature sauf mienne-vôtre propres, choses & entités objétisées nécessiteuses de genre de formes que je-vous seules saurions, lors personne personne, et caetera et caetera



Caillou