par la main
le monde fixe ne changera pas
ni le bruit de la mer et tout ce qui n'est plus en elle
ni la joie des champs et tout ce qui reste d'eux
ni les endormis
derniers
Elle s'appelle Pietra, Pietra Balsi. Elle est cilice dans sa propre chaussure. Pierre contre laquelle ils trébuchent. Elle vit dans l'angle d'un carreau de verre soufflé au grand feu mais par qui. Elle est piètre compagne. Rugueuse, elle n'est pas polie. Elle texte, dira, même si elle se défie. Elle sème aussi. Et garde.
par la main
le monde fixe ne changera pas
ni le bruit de la mer et tout ce qui n'est plus en elle
ni la joie des champs et tout ce qui reste d'eux
ni les endormis
derniers
un rameau
une brindille
une foliole
et mesurer la ville
ses portes
ses murailles
ou bien
une main
la mienne
empan
à ma mesure