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Comètes sanglantes - La vie devenue si fine

La lune montante était si pleine

Et la vie devenue si fine

qu'il n'était ce soir-là
plus d'autre perfection que dans la mort
(Le dehors et le dedans) Nicolas Bouvier





Elle a peur d’un chagrin trop intense qui, aux vues de l’échéance désormais impartie à l’espérance du bonheur, ne convoquera que la paix assurée par la mort. Tout est faux dans ce qu’elle écrit, rien n’est plus vrai, plus elle. Elle : cette contradiction. La quête assoiffée d’une paix qu’elle ne sait porter, par habitude de désolation, parce que la jouissance n’est pas consolation définitive, parfaite, et que rien ni personne ne peut consoler tout à fait.
(Ne jamais écrire sur Lui. La violence de l’écriture est trop superbe. Pourtant elle n’a jamais écrit, en parlant des hommes, que de Lui).
Seulement reculer le moment où elle finira par basculer. Funambulisme. Un jour, elle lâchera l’ombrelle, lorsque le fil ne mènera nulle part. Elle en demande d’avance pardon.

Caillou