et ma gorge incendiée vous n'étant plus adresse
mes plaintes stagnantes tiendrai-je
savez-vous que je parle toute seule
savez-vous que j'aurais aimé une lettre de vous
savez-vous que j'hallucine son visage d'elle
savez-vous que mes rêves intenses restent sans souvenirs
savez-vous de quel deuil je vis
quel compagnon de dix-sept années je pleure
savez-vous que je l'ai fait mourir
que je lui ai demandé de décider quand comment
que je voulais partir voir le petit enfant
que son corps est silence
et son âme avec mes princesses d'avant
qui sont devenues reines
savez-vous que je pleure sur
moi sans lui sans elles
et que je n'en suis pas fière
tant d'auto-peine









