Libellés

à la poussière abattu acherontia atropos arbre arbre transplanté atteindre l'arrondi au devant baume bdellium bêtes des chants bouclier boucliers terre brancards bruit du monde Cabane Caillou cèdre celui qu'on paie chanter raconter chaque jour chiens revenus choses de bois choses écrites ciel tendu citadelle Coincé convocation copie cordeau dans la côte Dans la suite des jours Dans sa maison dans ta bouche De sa maison déchirure demande écritoire depuis ce jour vers 5 heures elle n'est plus dessiner destinée devant l'abri déviation dire-chose Dix donne dronte écricienne Effacement en oublier de manger endormis Enquête de lit faim faire poème Faire retour faire vite fermeture de ciel feu fissure fleur-de-cerisier Flot raison Fortune franchir Fronts génération Grand cerf habiter la trace hauteurs du ciel hier hors-sol Il ne ferait jamais noir imposte mangeoire Insister instructions j'ai vu ce jour jour jour nuit L'abri L'Hastelier la peau du visage langage sans rien Le chanter le manteau le voir les mains flanchent lieu tremblé Lits1 Lits2 Lumière dans poche Maison de lire maison des voyages manquer mesurer milieu du jour moisson moment de sa grâce monde posé Montagnes comptées mûrier Musivaine non-visitée notre cri Oeil oeil parfait oiseau échappé Où reposer pain Papier tombé Partir pas ce monde-ci Pas un son passé simple pauvreté personne Peur Pierre de meule Pierre de tête plaire platane Plumes plus aucun Plus hauts les portes Poème d'or Pommes d'or Porte de mai Portes Pour arracher Pour la forteresse pourpre prends Presque calme Propre corps puiser Pygmée quand l'homme qui qui retient rampe Reine du Sud revenir ricercar ricin ou pas ridicule rire et danse roc silencieux Saisie savoir de main secret Seulesse si le soleil signe silence soit non soit oui soleil son sortir aller sortir rentrer soupirs cris stable tables tenir bon térébinthe terre vide solitude Toile toqués tourment Tous Tracer trop tuyauteries Un film passe un mur une maison dans la montagne usure va en mer végétal vent verte chair vieux habits ville ville nuit virages Visages vivance Vivre sans Voir Voix vouloir yeux caves

mercredi 9 décembre 2020

écricienne 1

 


Ou bien au désert d’avant, d’avant Sinaï, sous lointain ciel à lumière crue, la peau cauteleuse de nuits glaciales en jours ardents, nus bras jambes, tronc tressé de toisons prises aux bêtes par ronces laies menées sentes vers les résurgences d’eau à la brisée des roches où se rendre chantonnant boucle, bien fort dans les sentes à cause des carnassières, et estomper le chantonné aux présences timides à laissées laineuses, aussi plumes, coquilles; nus les membres cauteleux mais corps tressé brins poils chaumes hampes, et havresac lacé d’herbes jaunes longues, et toujours pierre aiguë en main, au désert jaune d’avant, d’avant le Sinaï rouge; une caverne subtilisée aux bêtes, gardée de braises, corps dénervé au glacial au brûlant par l’usage, de celui-ci même souffert par ceux qui ont fait naître, et la grotte chiche de lumière jetée du foyer mouvant charbon braises cendres, à moins que versée du ciel cru par telle anfractuosité verticale, et chantonner toujours, garder en tête en bouche de chantonner, comme garder compte en parois des menstrues et des lunes rondes, à main rougie, sang bruni, nuits glaciales jours ardents, et le goût pris de tracer, encore, après tarissement définitif, sans sang, tracer encore, d’autres retours et constantes, nuits jours lunes soleils, ou bien ce que vu et entendu et chantonné de ce que la bouche oublierait, tête tressée de broussailles et d’herbes et de hampes à barbes tuyautées, main collante du sang de la terre prélevé à brisée boueuse, paume doigts pouce tous bien barbotinés et, pour l’inaccessible, la pointe fendue d’une longue haste embourrée et glaisée. (Une aube, le feu s’éteindrait, une bête carnassière emporterait vieilles chairs et os cassants). 

Caillou